Les meilleures précisions sont celles données par le consulat général d’Arabie Saoudite en France. Les informations qui suivent sont données à titre purement indicatif.
Des restrictions sur les visas
Les autorités saoudiennes n’accordent pas de visas aux détenteurs de passeports contenant des visas ou des tampons de l’État d’Israël. De même, l’Arabie Saoudite n’accueille pas de touristes. Si le visa de tourisme n’existe pas, les autorités saoudiennes ont en revanche institué les « visas de visite » destinés aux familles des étrangers en résidence dans le royaume. En dehors des détenteurs de cette catégorie spéciale de visa, pour pouvoir entrer sur le territoire du Royaume wahhabite, il faut être soit un homme d’affaires, soit un travailleur immigré, soit un Musulman projetant un pèlerinage à la Mecque.
Nécessité d’avoir un répondant sur place
Pour obtenir un visa, il faut soit, un répondant saoudien (appelé « sponsor ») soit un parrain d’une autre nationalité à condition qu’ils soient en expatriation dans le pays. À son tour, l’expatrié résidant en Arabie Saoudite a obligatoirement un garant saoudien, en plus de détenir une carte de séjour appelée iqama.
Confiscation du passeport et visa de sortie
L’employeur est légalement autorisé à conserver le passeport d’un travailleur étranger. Ce dernier ne peut quitter l’Arabie Saoudite que s’il est muni d’un visa de sortie dont la demande a été effectuée par son employeur. En conséquence, il est pratiquement impossible de quitter le pays suite à un litige avec un particulier ou une société saoudienne. D’autant que la possession d’un second passeport constitue une infraction.
Règles sur les importations
À l’arrivée en Arabie Saoudite, les bagages sont minutieusement inspectés par la police des frontières. Il est impératif de ne pas emmener sur soi les biens dont l’importation est interdite (alcool, viande de porc…) : ils seront immédiatement confisqués et une poursuite pénale peut s’ensuivre.
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